J'ai eu une discussion avec un médecin du travail à ce sujet: les derniers documents émanants de l'INRS (institut national de recherche et de sécurité) stipulent: "en l'état actuel des connaissances, il n'existe pas plus de risques que pour les autres salariées, du moment que les limites sont respectées (ceci dit en passant, pour l'instant, seul le fabricant peut s'assurer des normes).
Cependant, l'existence de malformations congénitales spontanées qu'on ne peut discerner d'éventuelles malformations acquises, entraîne un contexte particulier à la grossesse. il peut être recommandé d'écarter une femme enceinte d'un poste d'IRM dans le cadre d'un politique de prudence pour des raisons psychologiques ou médico-légales. La décision d'aptitude devra être adaptée à l'état psychologique de la salariée, selon son état d'inquiètude."
Les médecins du travail n'étant pas des trompe-la-mort (mais c'est un peu ce qu'on attend d'eux...) leur penchant naturel est plutôt d'écarter les femmes enceintes de ce type de poste... (en fait le problème reste encore lié à la période de déclaration de la grossesse à la médecine du travail qui s'effectue dans la très grande majorité des cas après l'organogénèse (9ème jour- 9ème semaine pour faire dans le simple...))
Au scanner, on sait que ce n'est pas dangereux (et même une manip en poste derrière son paravent plombé et bien surveillé (avec un dosi op en ceinture) ne risque rien pour son bébé), la dose sera faible et très très inférieure à 1 mSv au foetus (c'est 10 fois infèrieur à la dose foetale où l'on estime que le risque de cancer de l'enfant augmenterait de 0,01 % (mais ça, ce n'est que mon avis (de PCR)
).
tous les collègues un peu trop égoïstes ne comprennent pas toujours...) Mais faut avancer en oubliant les cons (on est cerné de toutes façons 