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La semaine dernière, une patiente téléphonait dans mon service pour nous dire qu'elle avait vu une émission de TV sur la radiothérapie et qu'ils avaient expliqué que les rayonnements étaient des rayons X comme les radios et scanners. D'où son inquiétude car, dans sa famille, on avait brûlé la tumeur avec ces "Rx"...et que mon interlocutrice avait passé des scanners - et donc, a été irradiée fortement-...

Elle craignait donc pour sa santé. Difficile de ne pas sourire face à cette situation, mais n'est-ce pas un réel problème de négliger la formation à la radioprotection des patients? J'avoue que j'ai été prise de court quand j'ai dû répondre. Comment répondre dans des mots accessibles à la population non médicale. J'ai expliqué que les doses étaient infiniment moindres (je n'allais pas m'étendre dans les détails d'énergie, etc.) et que des tas de patients passaient des tonnes d'examens pour leur bien. Que ces demandes étaient justifiées pour leur santé et donc nécessaires sans pour autant subir une radiothérapie.

Qu'auriez-vous répondu à ma place? Que pensez-vous de cette réflexion?

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Notre interprétation de ce que l'on voit dépend beaucoup de ce que l'on s'attend à trouver

La règle que les radiologues autour de moi utilisent est celle de la comparaison avec l'avion : 1 radio du poumon = 1 vol Paris-outre mer (Réunion) en terme d'exposition aux radiations. Pour qu'il y ait un réel impact aux rayons x, il faudrait au moins faire une centaine de radios à l'année (donc une centaine de vols).

Evidemment, cela ne va pas soulager l'inquiétude du steward ou du commandant de bord

Avec les récents événements qu'il y a eu au niveau des surexpositions, il convient également de souligner que son équipement est fiable, et bien traduit en français