En fait... un détecteur GM n'est pas une chambre d'ionisation (bien que cela soit le même montage de base) la tension entre anode et cathode y est bcp (bcp) + grande (environ 1000 V) ... tellement grande que la moinde particule ionisante pénétrant le détecteur va créer une décharge mobilisant absolument tous les électrons (et les ions positifs du gaz mais ils vont moins vite) par accélération des e- qui vont en provoquer d'autres (des ionisations) et par création d'UV (C pour les citer) qui vont eux aussi ioniser... donc décharge maximale à chaque passage d'une seule particule... qui parvient même à faire un bruit "tic-tic"
... des dérivés halogénés vont arrêter le phénomène d'avalanche (de Townsend).. pour que le détecteur puisse fonctionner à nouveau...
Avantage: pas d'amplification d'où une fabrication assez "simple" et un coût assez modeste (600 euros)..
Inconvénients: un temps mort important et aucune sorte d'information sur l'énergie de la particule ionisante...
Ce n'est pas le cas des compteurs à chambre d'ionisation et proportionnels... mais je ne vais pas tout dévoiler ce soir... (faudra attendre un peu)